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Bernardine Evaristo

Författare till Girl, Woman, Other

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Om författaren

Bernardine Evaristo was born in London to a Nigerian father and English mother. She is a former poet in residence at the Museum of London.
Foto taget av: Publicity photo by Katie Vandyck, available at author's website.

Verk av Bernardine Evaristo

Girl, Woman, Other (2019) 3,100 exemplar
Blonde Roots (2009) 441 exemplar
Mr Loverman (2013) 331 exemplar
The Emperor's Babe (2001) 242 exemplar
Manifesto: On Never Giving Up (2021) 145 exemplar
Soul Tourists (2005) 61 exemplar
Hello Mum (2010) 48 exemplar
Lara (1997) 41 exemplar
NW15: The Anthology of New Writing Volume 15 (2007) — Redaktör — 17 exemplar
Ten: New Poets Spread the Word (2010) — Redaktör — 6 exemplar
Hello Mum (Quick Reads) (2010) 5 exemplar
Feminism (2023) 5 exemplar
Island of Abraham (1994) 2 exemplar

Associerade verk

Minty Alley (1936) — Inledning, vissa utgåvor112 exemplar
My Fathers' Daughter (2005) — Inledning, vissa utgåvor83 exemplar
How Much the Heart Can Hold: Seven Stories on Love (2016) — Bidragsgivare — 27 exemplar
Black Teacher (1976) — Förord, vissa utgåvor25 exemplar
Loud Black Girls: 20 Black Women Writers Ask, What's Next? (2020) — Förord, vissa utgåvor20 exemplar
Sequins for a Ragged Hem (1988) — Inledning, vissa utgåvor19 exemplar
IC3: The Penguin Book of New Black Writing in Britain (2000) — Bidragsgivare — 16 exemplar
Out of Bounds: British, Black, and Asian Poets (2012) — Bidragsgivare — 13 exemplar
Bittersweet (1998) — Bidragsgivare — 10 exemplar
Refugee Tales: Volume III (2019) — Bidragsgivare — 7 exemplar
Gifts of Gravity and Light (2021) — Förord — 5 exemplar

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Je me faisais une joie de lire ce livre, dont j’avais entendu l’autrice parler à la radio. Elle disait à quel point elle avait été presque étonnée des retours des lecteurs blancs qui disaient à quel point cette uchronie, dans laquelle ce sont les noirs aphrikans qui réduisent en esclavage les blancs europans, leur avait fait mieux comprendre l’horreur de l’esclavage. Je voulais lire ce livre, et je voulais aussi voir quelle serait ma réaction à la mise en esclavage de gens me ressemblant. Je me suis donc précipitée sur ce livre lorsque je me suis aperçue qu’il était sorti en poche, et me voilà, maintenant que je l’ai lu. Et c’est une grande déception…
L’idée est bonne, c’est sûr. Mais il aurait fallu soit en faire une longue nouvelle ou un court roman, ou bien il aurait fallu mieux creuser le sujet. Certes, l’inversion est là, mais le monde que crée Bernardine Evaristo est bancal et j’ai été mal à l’aise pendant toute ma lecture, mais pas mal à l’aise pour les bonnes raisons, pas pour sa dénonciation de l’esclavagisme, mais parce que j’avais du mal à me retrouver dans ce monde, un monde qui emprunte à plusieurs périodes historiques allant du moyen âge avec par exemple le servage (qui, si je ne me trompe pas n’existait plus au moment où le commerce triangulaire a pris son essor) jusqu’à la période contemporaine avec des skates et des ados typiques d’aujourd’hui (le téléphone portable en moins). Cela donne un drôle de mélange technique, de la plume d’oie au roulement à bille. On pourrait me rétorquer, et à raison, que Bernardine Evaristo crée un monde et qu’elle a donc le droit de faire ce qu’elle veut, mais pour moi, cela a nui à mon immersion dans la réalité du livre et donc à la qualité de ma lecture.
Et plus important encore, c’est dans le traitement même du sujet de l’esclavagisme qu’il y a quelques lacunes. Quand on veut renverser un monde, il faut le faire de façon cohérente. Ici, il y a des bouts renversés et d’autres non : on se réfère parfois aux blancs en parlant des « blègres », un retournement bien vu du terme « nègres », mais pourquoi les navires utilisés pour la traître sont-ils des navires négriers, et non des « navires blégriers » ? Ce travail un peu fait à moitié affaiblit beaucoup le message du livre : on n’a pas les images pour nous rappeler sans cesse le renversement de situation, et les mots ne le rendent pas suffisamment omniprésent, ce qui est bien dommage puisque c’est la raison d’être du livre…

Me voici donc en train d’écrire une note de lecture bien négative, peut-être trop. Si ce livre ne m’a pas convaincue, je me dis qu’il a tout de même le mérite d’exister et il peut présenter un véritable intérêt pour certains lecteurs. Probablement principalement des lecteurs qui sont sensibilisés aux questions du racisme, mais sans y avoir pensé de façon très approfondie. Le retournement des valeurs présenté dans ce livre est intéressant pour quelqu’un qui ne s’est jamais vraiment posé cette question : le Noir sûr de sa supériorité qui trouve les maisons europanes ridicules parce que carrées, qui préfère avoir froid en Europa plutôt que d’adapter sa façon de s’habiller et qui en plus trouve ridicule ces vêtements qui entourent les membres, comme si les Europans étaient trop bêtes pour s’habiller sans avoir un trou pour passer chacun de leurs membres !
Et puis il y a quelques questions qui traversent les débats sur le féminisme et l’anti-racisme de ces dernières décennies qui sont évoqués (quoique un peu rapidement, il faut presque déjà connaître ces débats pour les repérer), par exemple sur les canons de la mode avec une marque aphrikane plus noire et plus en rondeurs pour remplacer nos poupées Barbie, et de façon générale une réflexion sur les canons de la beauté et l’absence de modèles auxquels s’identifier pour les jeunes filles « blègres ».

En définitive, un livre qui moi ne m’a pas convaincue, mais qui peut avoir quelques mérites. A découvrir pour se faire sa propre opinion, et peut-être à replacer dans la carrière littéraire de l’autrice puisque ce livre, publié en France en 2023 est en fait antérieur à d’autres livres de cette autrice déjà disponibles en français, puisque ce n’est que depuis qu’elle a remporté le Booker Prize en 2019 (aux côtés de Margaret Atwood, excusez du peu) qu’elle est publiée en France.
… (mer)
1 rösta
Flaggad
raton-liseur | 23 andra recensioner | Mar 9, 2024 |
The style of a different character being the focus of each chapter is not one I’m a big fan of generally, but other than that this book has a lot going for it - well written with a style just unusual enough to be interesting, empathy for all its characters, telling the story of black British women through several generations, engaging contemporary questions of gender and sexuality in a compelling way. I even misted up a bit on that touching last page, which was unexpected!
 
Flaggad
lelandleslie | 130 andra recensioner | Feb 24, 2024 |
Delicioso.
Tudo o que quer saber sobre o universo feminino homossexual do mundo artístico de Londres.
A escrita é totalmente inovadora. Mas cativante. Entramos na cabeça da autora. Muito bom.
O racismo, o machismo e a luta pela sobrevivência estão sempre nas imensas histórias que Bernardine nos conta de forma magistral.
Não surpreende ter vencido o Booker prize em 2019.
 
Flaggad
jpedro_1966 | 130 andra recensioner | Jan 23, 2024 |
Extraordinary. Will let it settle but this could well be my book of the year....one that practically vibrates with energy, character and humanity. The absence of conventional punctuation might have seemed pretentious in other hands but Bernardine Evaristo isn’t any old pair of hands. Her choices allow the language to flow like poetry...instead, the spaces speak. Her collection of sometimes loosely, sometimes tightly intertwined stories, told from viewpoints along the spectrum of race, time, and gender, are revealed with simultaneous economy and richness. Beautiful, uncomfortable, shattering, wonderful.… (mer)
 
Flaggad
LolaReads | 130 andra recensioner | Dec 26, 2023 |

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