sirk57- lectures 2009

Bonne année littéraire à tous

1. Sur la plage de Chesil. Ian McEwan. L'histoire se passe dans l'Angleterre du début des années 60. Deux récits se croisent: celui de la nuit de noce d'un jeune couple et celui de leur rencontres quelques mois plus tôt. Alternance de point de vue dans une société ou la sexualité est tabou. A lire

2. Esther Mésopotamie. Catherine Lépront. C'est un grand plaisir de lire l'écriture de cette auteure française que je découvre grâce à l'émission " jeux d'épreuve" de France culture qui est une mine. Je suis toujours plus attirée par les étrangers et cette émission me donne quelques pistes pour lire mes contemporains.

3. Les grand-mères. Doris Lessing. L'histoire mêlée de deux grand-mères amies depuis leur plus tendre enfance. Histoire sulfureuse. Un court texte à lire.

4. En attendant le vote des bêtes sauvages. Ahmadou Kourouma. Ce livre fait partit des lectures qui me restent et je pense pour un moment. Un griot raconte avec une part d'humour au cour de six veillées la vie de Koyaga, dictateur de la pire espèce. L'histoire commence avec son père, montagnard nu, champion de lutte engagé comme tirailleur sénégalais (Verdun 1917) et la colonisation. Une fois au pouvoir Koyaga part faire un petit tour d'Afrique pour prendre quelques conseils auprès de ses voisins dictateurs. Histoires de sorcellerie, d'assassinat, de chasse, de complot, de paternité...

5. Mal de pierres. Miléna Agus. Un peu de légèreté après le vote des bêtes sauvages. L'histoire d'une grand-mère sarde racontée par sa petite fille. Un joli texte.

6. Le passage de la nuit. Haruki Murakami. Une nuit a Tokyo avec une jeune fille de 19 ans qui a décidé de ne pas dormir alors que sa soeur dort depuis deux mois. Rencontres insolites, événements bizarres...
J'ai de loin préféré Kafka sur le rivage du même auteur

7. Pour qui sonne le glas. Ernest Hemingway. Une longue, très longue attente avant que Robert Jordan, américain, fasse sauter un pont dans la montagne, pendant la guerre d'Espagne. Nombreux flash-back qui permettent de situer les personnages. Un peu long mais rend bien ce que doit être l'attente dans ce type de situation.

Murakami c'est vraiment spécial

Je suis étonné de voir le succès de cet auteur. Non pas que ses livres ne soient pas bons mais les histoires sont toujours... bizarres?

bizarres, dans un autre monde, différents temps... c'est pas forcement ce que j'aime lire mais là je suis. le mystère de la culture japonaise que j'aime en générale?

8. Courir. Jean Echenoz. Rien a voir avec une biographie, pourtant l'histoire d'Emile. Les allemands entre en Moravie quand Emile Zatopek est contraint de courir pour représenter les établissements Bata pour lesquels il travaille. Il a horreur du sport. Les records battus, les changements politiques, la dictature... comment vivre sa passion dans un pays fermé? A lire

9. Chez les Weil. Sylvie Weil. Toujours un peu difficile les rapports familiaux... et quand on a pour père un normalien grand mathématicien et pour tante Simone Weil, agrégée de philo, difficile d'avoir sa place dans l'histoire de cette famille. Un récit qui mêle des souvenirs et des réflexions personnelles, à la fois aimante, juste... çà ne manque pas d'humour.

10.La Reine Isabel chantait des chansons d'amour. Herman Rivera Letelier. La Reine Isabel vient de mourir. Elle est une des nombreuses prostituées qui vivent en bordure des mines de salpêtre au nord du Chili. Jamais misérabiliste, une écriture crue, truculente, pleine d'humour et de verve.

11. Métamorphoses d'un mariage. Sandor Marai. Une histoire, trois personnages racontent leur histoire. Budapest avant la deuxième guerre la première femme, bourgeoise, présente une société finissante. Le marié, grand bourgeois, qui ose divorcer et se remarier avec la servante de ses parents au risque de se mettre en retrait du monde. La servante, vient de la campagne, vivait dans un trou. Elle raconte, entre autre, sa guerre et le siège de Budapest.
Sandor Marai est un de mes favoris mais j'ai trouvé ce texte long.

12. Le diable de milan. Martin Suter. Sonia, jeune divorcée, a besion d'air. Elle quitte la ville pour un hotel de luxe perdu dans un petit village des montagnes suisses ou elle est embauchée comme kiné-masseuse. De curieux événements viennent perturber la tranquilité des lieux. Bonne intrigue.

13. Toute passion abolie. Vita Sackville-West. A quatre vingt huit ans lady Slane perd son mari. Ses enfants pensent organiser sa vie future alors qu'elle a déjà pris la décision de vivre SA vie. Savoureux!

14. La chaussure sur le toit. Vincent Delecroix. J'arrête. Ce livre m'ennuie j'arrête au 3/4. Suite de nouvelles. Personnages habitant le même immeuble ou une chaussure est abandonné sur le toit.

15. Journal d'un lecteur. Alberto Manguel. J'avais relevé ce titre dans un des topic et je n'ai pas été déçu. Déambulation dans la bibliothèque, une année des lectures de Manguel, ses voyages, ses rencontres... des listes. Un grand plaisir de lecture!

16. Effroyables jardins. Michel Quint. "Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience." Un court texte émouvant à lire.

17.Un homme très recherché. John Le Carré. Un jeune musulman tchétchène arrive clandestinement à Hambourg pour réclamer un héritage encombrant, relique d'un passé mystérieux. Histoire d'espionnage campée dans notre époque. Je ne suis pas une spécialiste de ce type de lecture mais j'ai trouvé çà bien ficelé. Un très bon moment de lecture.

18.Là ou vous ne serez pas. Horacio Castellanos Moya. *****
Qui a tué l'ex ambassadeur salvadorien en Uruguay en fuite à Mexico dans un état d'ivresse permanente? Pepe Pindonga, un détective salvadorien raté fou d'alcool et de femmes est chargé par un mystérieux ami du défunt d'enquêter sur cette disparition. Une écriture incroyable qui me rappelle un peu celle de Letellier (n10). C'est pour moi une bonne découverte ces auteurs sud et centre américain

19. Loin de Chandigarh. Tarun J Tejpal. Roman fleuve formidable d'un auteur indien. C'est l'histoire d'une passion mise a mal par la découverte d'un journal, de la place du sexe dans l'amour, de la difficulté d'écrire plus largement de la création, de l'Inde des colonies et de l'Inde moderne.

20. Eau amère. Luigi Pirandello. Un peu comme après le n°18 j'ai beaucoup de mal a me plonger dans un nouveau livre quant la musique du précédent vous habite encore. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de lire une nouvelle. Je ne peux pas en dire grand chose. Sitôt lu, sitôt oublié.

21. Les intermittences de la mort. José Saramago. "Le lendemain personne ne mourut." Ainsi commence ce roman du prix Nobel portugais. Une écriture particulière, phrases dans la phrase, a rendu ma lecture difficile. J'ai trouvé ce texte long alors que le sujet était prometteur. Humour noir.

Bonjour,
je suis tout à fait d'accord avec toi sur les "intermittences...".
La première partie est très sympa (si on aime les multiples écarts elliptiques de l'auteur), la seconde un peu poussive.

22. Drôle de temps pour un mariage. Julia Strachey. Un jour de mariage dans les années 30 avec les doutes de Dolly une jeune fille de 23 ans qui va épouser un homme de 8 ans son aîné, l'agitation de sa mère, de ses tantes, de ses cousins et des domestiques. Le jeune Joseph qui hésite a déclarer sa flamme... J'ai eu plaisir à la lecture de ce court texte.

23. Gotham Handbook. Sophie Calle Paul Auster. Dans ce volume la plasticienne Sophie Calle demande à Paul Auster de définir les règles du jeu de son dispositif dans la ville de New-York: sourir, parler à des inconnus, proposer un sandwich a des SDF et adopter un lieu. Quotidiennement elle tient le journal et le compte de ses diverses activités accompagnées de photos du lieu qui ce trouve être une cabine téléphonique qu'elle humanise avec quelques fleurs, des cigarettes, deux chaises, fiche de commentaires... surprise, agacement, agressivité de l'autre face à son "jeu".

24.Fugitives. Alice Munro. C'est la première fois que je lis cette auteure canadienne et avec grand plaisir. Dans ce recueil de nouvelles elle dresse le portrait de femmes qui partent, fuguent, changent de vie. Elle décrit le moment de la rupture, du départ, les non-dits... A lire

25. Croquis et griffonnis. Marguerite Yourcenar. Ce n'est pas un livre de Marguerite Yourcenar mais des interprétations de Sue Lonoff de Cuevas d'après ses dessins et croquis. Dessins que Marguerite fait à même les livres, sur ses manuscrits ou des pages de croquis visualisant ses écrits. Ils m'ont beaucoup intéressé plus que les commentaires.

26. En Sicile. Gabriel Faure. Récit de voyage en Sicile en 1943. J'aime beaucoup dénicher les livres des éditions Arthaud, collection "Les beaux pays". L'impression des photos noir et blanc est en héliogravure, très beaux contrastes. Gabriel Faure fait le tour d'une Sicile préservé du tourisme, c'est un beau voyage a travers le temps.

27. Le voyage dans le passé. Stefan Zweig.
"Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres cherchent le passé"
L'amour résiste-t-il à l'usure du temps?
Ca reste un petit texte, je ne suis pas sure qu'il résiste à l'usure du temps...

28. Vendredi ou les limbes du Pacifique. Michel Tournier. Robinson échoue sur une île. Comment ne pas devenir fou? Beaucoup de plaisir à suivre Michel Tournier dans sa réécriture de Robinson Crusoé

Oui, du Tournier au zénith de son talent, il en a fait aussi une belle version pour les jeunes qui s'appelle Vendredi ou la vie sauvage.

As-tu lu d'autres titres de Tournier? C'était une première fois pour moi. Je ne savais pas qu'il y avait deux versions. Et as-tu lu celui de Defoe

J'ai eu ma période Tournier, et je les ai tous aimés, une culture philosophique et germanique, il a été assez médiatisé mais on n'entend plus guère parlé de lui : Le roi des Aulnes, (à ce propos connais -tu le beau poème de Goethe, Erlkönig, ?) un conte politique et philosophique à lire à plusieurs degrés comme chacun de ses livres, Les Météores, un livre qui nous parle d'identité, de sexualité et procréation, Gaspard, Melchior et Balthazar où Tournier imagine ce qui a amené les rois mages au chevet de l'enfant Jésus, et d'autres dont j'ai oublié le titre et l'histoire.
Je crois que j'ai lu le livre de Defoe dans le temps, mais le souvenir en est bien flou.

Merci Domguyane pour tes suggestions. Je lis très peu de poésie et tu m'encourages à lire Erlkönig...

29. Le livre d'un homme seul. Gao Xingjian. Je me suis lassée de ce livre. Peut-être me suis-je sentie prise dans le climat étouffant de la souricière de la révolution culturelle. Les purges, les soupçons, l'auteur dépeint très bien cette ambiance. Il intercale un chapitre de ce passé et un chapitre du présent dans lequel il est dissident à Hong-kong pour la présentation d'une de ses pièces. C'est aussi sa rencontre avec une allemande juive et comment vivre le présent avec les fantômes du passé.

j'avais lu il y a quelques années la montagne de l'âme du même auteur, un peu obligée par rapport au club de lecture de la bibliothèque où je travaillais à l'époque et je me souviens avoir été ravie de cette lecture, pourtant d'un gros pavé, si vaporeuse. Je ne me souviens plus trop de l'intrigue mais fort bien de l'impression laissée à la description des paysages qui me faisaient vraiment penser à ces peintures chinoises, un peu comme ça : http://www.fude2katana.com/news/index.php/2008/03/19/peinture-chinoise-et-nature...
Un très bon souvenir de lecture.

Je partage ton bon souvenir de lecture de La montagne de l'âme. Je ne me souviens pas non plus d'une intrigue, mais d'un récit de voyage d'un curieux qui regarde les changements de son pays et aussi de notre temps.

30. Lait noir de l'aube. Jean Clair. Journal d'un érudit, nov.05/nov.06. Sujets d'actualité, évocation d'artistes, réflexions sur l'homme moderne... j'avais lu le Journal atrabilaire que j'avais beaucoup aimé.

Bonjour, j'ai raté votre intéressant échange à propos de Tournier (j'ai des absences...) et comme une des choses que je préfère dans cette "liste" c'est de pouvoir échanger des informations et des sentiements sur ce que l'on a lu je viens ajouter de l'eau au moulin. J'ai lu il n'y a pas très longtemps Eléazar - un pasteur traverse les grandes plaines vers la Californie, terre promise, la référence est clairement Moïse - qui est une lecture agréable.
Il me semble que ce qu'il a fait de mieux c'est Les météores, les deux versions de Vendredi et Le roi des aulnes. Cela étant dit je trouve son style un peu froid et trop classique. Mais le pire reproche que je puisse lui faire c'est d'écrire pour l'intelligence. Il me semble que son souci premier c'est l'érudition et l'intellect et pour moi cela fait de mauvais roman. Qu'en pensez-vous ?

J'en suis toujours a 1 Vendredi, pour cet auteur, qui ne m'a pas paru faire un étalage d'érudition mais plutôt questionner dans ce livre là. Effectivement le style est classique, ce n'est pas Horacio Castellanos Moya que j'ai lu il y a quelques temps dont le style est percutant, époustoufflant ou Sandor Marai dont j'aime la belle écriture classique. Je trouve intéressante l'érudition de Jean Clair (n°30) car elle lui permet de nous donner son point de vue. Peut-être est-ce un problème d'écriture?

31. Chicago. Alaa el Aswany. De l'auteur de L'immeuble Yacoubian. Construit un peu de la même façon, c'est ici dans une université à Chicago ou vivent des étudiants égyptiens, des professeurs égyptiens qui ont fait leur vie en Amérique et des professeurs américains. Pourquoi quitte-t-on son pays? Comment vivre dans un pays traumatisé par le 11 septembre? et dans une ville comme Chicago marquée par la ségrégation? Je ne me suis pas posée la question de l'écriture, j'ai dévoré ce livre.

En fait je parlai moins d'un étalage de connaissances que de l'impression que ses romans, avant d'être des histoires sont les illustrations d'une pensée philosophique. Je trouve que Robinson et même Vendredi manquent de tripes... Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages mais j'admets que ça, c'est une conception assez primitive du roman.

32. L'exposition. Nathalie Léger. La direction du patrimoine donne carte blanche à une artiste qui doit choisir un objet dans la collection d'un musée. Que peut-on exposer? Son choix se porte sur la comtesse de Castiglione, la maitresse de Napoléon III, une des femmes les plus belles son temps, qui, sa vie durant ce fit photographier. Un véritable travail d'artiste qui est pour moi une découverte fascinante. Le texte est court, d'une grande richesse. On croise Capote, Yves Klein, les portraits d'Isabelle Huppert, Cassavetes, Cindy Sherman...
Une lecture enthousiasmante.

# 35 La référence à la poésie allemande m'intrigue - Paul Celan (son poème "Die Todesfuge" qui commence par "Schwarze Milch der Frühe, wir trinken dich morgens..."). Quelle relation y-a-t il entre Jean Clair et Paul Celan?

Une remarque sur les livres dont tu relates la lecture ici, sirk 57: ma liste des envies littéraires ne cesse de s'allonger. Merci!
D.

donsturzo, je te donnerai l'information plus tard s'il en parle dans son livre que je n'ai pas retrouvé à la bibliothèque et je n'ai rien trouvé non plus sur internet. Je suis une souris de bibliothèque bien embarrassée parfois de ne pas posséder le livre.

J'ai abandonné Jazz de Toni Morrisson à la moitié après avoir été très enthousiaste en le commençant. L'écriture qui m'a plu au début a finit par me déplaire.

33. Bartleby et compagnie. Enrique Vila-Matas. Grand enthousiasme pour cette lecture, construite comme autant de notes de bas de page de textes qui n'existent pas. Vila-Matas part à la recherche des écrivains d'un seul livre ou dont le travail s'arrête et qu'il nomme les "écrivains Négatifs".

34. Mrs.Parkington. Louis Bromfield. Pendant la seconde guerre mondiale, Susie Parkington, 84 ans est la veuve Gus qui fit fortune dans les mines de l'ouest des Etats Unis. Le passé et le présent se renvoient la balle d'un chapitre à l'autre. Elle assiste au déclin de sa grande famille tout en essayant de tirer quelques ficelles. Lecture très plaisante

Je ne me suis même jamais posé la question de savoir si Bromfiled avait écrit autre chose que La Mousson, best-seller par-delà les générations.

j'avais aussi beaucoup aimé La Mousson et j'ai toujours beaucoup de plaisir à la lecture de ce genre.

35. Journal volubile. Enrique Vila-Matas. Journal avant tout de lectures, de rencontres et aussi de voyages. Très intéressant et il donne envie de lire.

36. Beethoven avait un seizième de sang noir. Nadine Gordimer. Recueil de nouvelles d'une auteure que j'affectionne, entre autre nouvelle celle ou elle convie ses amis disparus à un dîner rêvé pour profiter encore une fois de leurs conversation.

37. Le remplaçant. Agnès Desarthe. Très joli livre ou le nouveau mari d'une grand-mère peut devenir irremplaçable pour sa petite fille. Beaux passages sur l'éducation.

38. Les couleurs de l'infamie. Albert Cossery. Dans les rues du Caire, un voleur habile et élégant trouve une lettre compromettante dans un portefeuille qu'il vient de voler. Ironie à l'égard du pouvoir et triomphe de ceux pour qui l'argent n'est pas le seul but. C'est à lire.

39. Le vieux qui lisait des romans d'amour. Luis Sepulveda. Antonio José Bolivar après avoir vécu longtemps avec les indiens de la forêt se rend compte qu'il sait lire et plus particulièrement qu'il affectionne les romans d'amour. Parallèlement un corps est découvert au bord du fleuve et les indiens sont accusés...

40. Alabama Song. Gilles Leroy. J'ai beaucoup aimé la construction et l'écriture de ce livre. Début passionné entre Zelda et Scott Fitzgerald, mariage, internements, difficulté d'écrire de Scott, l'adultère de Zelda, leur vie à Paris... On ne peut pas quitter le livre.

Cela faisait longtemps que Nadine Gordimer me donnait envie - désormais, elle est sur ma liste à lire vite. Et puis, Gilles Leroy semble vraiment etre un auteur passionant, à vous lire (vous êtes deux de ceux que je lis régulierement à en louer les mérites).

J'ai beaucoup aimé Le Vieux... c'est plein de finesse...

Je serai curieuse de lire Les couleurs... ma mère s'est fait volé son portefeuille et lorsque la police le lui a remis, elle a trouvé des cartes et photos qui ne lui appartenaient pas (sans doute d'autres portefeuilles volés) - elle a eu une réaction tellement violente qu'elle en a écrit une nouvelle.. ce serait intéressant de comparer les deux écrits...

Sa nouvelle a-t-elle était publiée ou y a-t-il un autre moyen de la lire? Les circonstances font effectivement un bon début d'histoire.

41.Une année sous silence. Jean-Paul Dubois. Après la mort de sa femme dans l'incendie de leur maison l'auteur coupe avec son quotidien. Il loue un studio dans une maison habité entre autre par un vieux médecin et une jeune femme qui le fait fantasmé. Au début j'ai trouvé que l'histoire tournait beaucoup autour des états d'âme de son sexe mais a travers ses émois il s'interroge sur la vie et donc la mort. J'ai fini par trouver çà bien.
C'est un auteur dont j'avais beaucoup aimé: Hommes entre eux.

42. Les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus. Eduardo Mendoza. On peu tout à fait ce passer de cette histoire ou Jésus enfant demande au philosophe Pomponius de prouver que son père, Joseph n'est pas le meurtrier d'un riche citoyen. C'est vraiment gentillé et sans interet.

43. La route. Cormac McCarty. A ne pas manquer l'histoire de cet homme et de cet enfant poussant leur caddy sur une route dans un paysage couvert de cendres... j'étais inquiète mais je n'ai pas pu quitter ce livre qui ne me lâche pas même après lecture surtout dans le temps que nous vivons.

Agaçants, vraiment ces liens qui ne fonctionnent pas. Par contre l'écriture de Mc Carthy, elle, fonctionne magnifiquement.

C'est d'autant plus curieux que cela concerne autant un auteur très très peu lu que Cormac que nous sommes plus de 10 mille sur ce site a avoir cité?
As-tu lu d'autre titre de lui?

Non, mais dès que j'en ai l'occasion, j'en lis un autre.

44. Plaidoyer pour Eros. Siri Hustvedt. Recueil d'une douzaine d'essais. J'ai préféré ceux qui concerne son enfance et son arrivée a New-York qui m'éclaire sur cette auteure dont le lecture de Tout ce que j'aimais m'avait beaucoup plu. J'ai été moins attentive aux essais concernant d'autres auteurs comme Henri James ou Charles Dickens même si a travers eux elle parle d'écriture.
A lire à la fin le passage à propos de son coup de foudre pour Paul Auster et comment leur rencontre modifiera sa façon d'écrire.

45. Les yeux jaunes des crocodiles. Katherine Pancol. Un cadeau de mon fiston qui espérait que la "mémé de la caisse avait raison" en l'encourageant à m'offrir ce livre. Je ne l'aurais pas choisis mais j'ai passé un bon moment. Histoire de deux soeurs que tout oppose... c'est drôle, bien rythmé. Parfait pour la plage.

Sinon je viens d'arrêter Saules aveugles, femme endormie de Haruki Murakami. je n'ai pas accroché.

46. Du coté de Castle Rock. Alice Munro. Cette auteure canadienne dont j'apprécie beaucoup les nouvelles nous raconte l'histoire de sa famille partie d' Ecosse au XVIIIe siècle. A lire

47. Tout est beau. Marc Solal. L'auteur après une première vie dans les affaires est devenu plasticien. Depuis dix neuf ans il écrit des textes courts à propos du travail d'artistes contemporains. A lire.

48. La réserve. Russell Banks. Le hasard a fait que je lisais en même temps que domguyane ce livre . Je suis d'accord avec ton analyse mais j'ai regretté que cela ne parte pas plus en vrille. Je suis restée un peu sur ma faim.

49. L'affaire de Road Hill House. Kate Summerscale. Il s'agit d'un essai à propos d'une histoire vraie. En 1860, un enfant a été retrouvé mort dans une propriété fermée pour la nuit. Cette histoire bouleversa l'Angleterre. La presse s'en empara et l'enquête fut mené par le premier détective de Scotland Yard qui venait d'être crée. Cette affaire inspira les romanciers de l'époque qui écrivirent les premiers romans policiers (Conan Doyle, Henri James, Edgard Poe...).
Cette histoire se lit comme un roman.

#48 tout à fait, ça reste très convenu

50. Mma Ramotswe détective. Alexander McCall Smith. Premier volume des histoires de Mma Ramotswe, femme détective au Botswana. En compagnie de son assistante elle pourchasse les escrocs en tous genres.

51. Train de nuit. Martin Amis. Polar.

#50 Moi aussi je l'ai lu pdt les vacances d'été! J'ai vraiment bien aimé le personnage et le ton. En revanche, il ne faut pas s'attendre à une grande intrigue policière...

52. Jubilee. Margaret Walker. L'auteure est l'arrière petite-fille de Vyry, son héroïne, esclave noire de Georgie qui est née dans une plantation avant la guerre de sécession d'un père d'un père blanc propriétaire d'une plantation. Triste histoire de l'esclavage suivit par les débuts de la ségrégation une fois la "liberté" acquise. J'ai été génée par la traduction de la façon dont parlerai les noirs. A lire

52. Jubilee. Margaret Walker. L'auteure est l'arrière petite-fille de Vyry, son héroïne, esclave noire de Georgie qui est née dans une plantation avant la guerre de sécession d'un père d'un père blanc propriétaire d'une plantation. Triste histoire de l'esclavage suivit par les débuts de la ségrégation une fois la "liberté" acquise. J'ai été génée par la traduction de la façon dont parlerai les noirs. A lire

Sik57, tu aimerais sans doute The Book of Negroes de Lawrence Hill (c'est un livre récent donc je ne sais pas s'il a encore été traduit). Hill est de père noir et mère blanche et a grandi au Canada. Il retrace dans ce livre la vie d'une jeune Africaine enlevée puis vendue en tant qu'esclave. C'est une très belle histoire qui donne un point de vue différent de l'esclavagisme.

Merci Cecilturtle pour le conseil de lecture que je note dans mon carnet et je me renseigne.

53. Images politiques. Raymond Depardon. Recueil d'une soixantaine de photos de Depardon qu'il commente. J'aime ce photographe autant pour ses photos que pour la manière dont il en parle.

54. La reine des lectrices. Alan Bennett. Délicieux petit livre ou la reine d'Angleterre découvre le plaisir de lire.

Je viens d'arrêter Une note de musique de Rosamond Lehmann trop ennuyeux.