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Yawar Fiesta (1941)

av José María Arguedas

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La fête nationale du Pérou est le 28 juillet. On commémore l’indépendance par rapport à l’Espagne, déclaré par José de San Martín le 28 juillet 1821. Le Pérou, ce n’est pas que Lima. Il y a aussi 24 régions divisées en provinces. Je ne sais pas si c’était les mêmes subdivisions administratives à l’époque où l’histoire se passe, dans les années 1930, mais on est dans la région de l’Ayacucho, dans la province du Lucanas à Puquio.

Maintenant que le temps et l’espace sont bien ensemble, Passons à l’histoire. On prépare activement le 28 juillet dans la village de Puquio. La principale attraction de cette journée est la corrida. Pas celle avec le torero mais avec des indiens, en général ivres, qui se font très souvent encornés (il y a en général beaucoup de sang, des morts et des veuves d’où le nom de la fête, et qui se défendent en faisant des passes avec leurs ponchos et en utilisant de la dynamite. C’est visiblement une très vieille tradition que les gens aiment beaucoup. Le village de Puquio est divisé en quatre ayllu, mot quetchua (je ne saurais pas vous dire si cela prend un s à la fin) pour désigner un quartier ou une communauté indienne. Le 28 juillet, c’est aussi l’occasion pour les quatre quartiers de s’affronter, de mesurer leur bravoure respective par exemple. Cette année est particulière car un ayllu a décidé d’amener pour le corrida un taureau mythique, le Misitu. Il loge dans un champ de quinoa, près d’une rivière, dans un grand fossé. Personne n’ose approcher de peur de se faire tuer. Cette année est aussi particulière car Lima a décidé d’interdire la corrida ou tout au moins de la rendre moderne (espagnole) en obligeant à avoir un torero professionnel. Les Indiens s’y opposent, quelques notables aussi mais le préfet, les autres notables, les émigrés de Lima veulent que l’on fasse respecter la loi (pour des raisons différentes les uns des autres).

José María Arguedas décrit donc une tradition péruvienne (en tous cas dans les années 30) mais surtout la vie de l’époque d’un village des Andes. Il nous présente une société très hiérarchisée : les Indiens qui habitent au village, les Indiens qui habitent dans la Puna, les notables, les métis, les représentants de l’autorité centrale, les émigrés de Lima. Les liens entre ses différentes communautés sont très codifiés mais semblent surtout dictés par le mépris et l’arrivisme (on sait se résoudre à une décision si elle ne dessert pas totalement les intérêts). Les Indiens jouent sur leur nombre et leur volonté commune. C’est un des points très intéressants du roman : les gens nous sont présentés en groupe et non comme des individualités. Ils appartiennent à un groupe social et leur comportement est dicté par cela. On s’aperçoit que ceux qui dérogent à cela ne sont plus considérés comme appartenant à ce groupe social.

L’auteur présente aussi par quelques détours ce qui a amené, historiquement, à ce type de hiérarchisation, entre autres les persécutions qu’ont eu à subir les Indiens de la part des Blancs.

Au-delà de cela, je n’ai pas eu l’impression que l’auteur prenait parti ou présentait un type de société idéale ou même idéalisait une communauté plus tôt qu’une autre. Il ne m’a pas semblé lire l’opinion de l’auteur sur la corrida : doit-on la regarder comme une tradition ancestrale ou doit-on la supprimer comme étant une boucherie pour le taureau comme pour les Indiens ? doit-on forcer un peuple retissant à une décision qui se veut prise pour son bien ? Il présente des faits mais à la fin de lecture je n’ai pas réussi à savoir ce qu’il fallait en penser. Cela me perturbe un peu de ne pas pouvoir me dire : l’auteur a voulu écrire ce livre pour dire cela.

C’est tout de même un livre très intéressant. En plus, il permet de progresser en quechua pour pouvoir parler au beau vendeur de Décathlon. ( )
1 rösta CecileB | Aug 5, 2012 |
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Arguedas, José Maríaprimär författarealla utgåvorbekräftat
Bloemraad, DickÖversättaremedförfattarevissa utgåvorbekräftat
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