Un livre qui se cache, qui ne se dévoile que petit à petit, et pourtant qui donne très rapidement des indices. Une mise en abîme du travail d’écriture qui multiplie les assertions de réel et dans laquelle il est parfois difficile de déterminer la part de fiction.

Bon, des longueurs et perso, j’aurais presque aimé un peu plus de trash pour un thriller plus soutenu ( )

Well, this was a mindfuck. Admittedly, it was slow to get going and the first third of the book left me feeling "meh" and I did consider giving up on it. I am glad I persevered because the creepiness factor ramped right up and it finished strong.

The book poses a few questions about what is real and what is fiction, leaving the reader an opportunity to come to a range of conclusions about it, but it was really well done. It wasn't irritating in the way some books are where all the loose ends aren't tied up or the author pulls a "haha, this was all a dream and none of it happened" twist, leave the reader feeling conned.

I enjoyed trying to work out how much of the story was true or made up, and the real motivations of L. and whether she was even real or not. ( )

« Encore aujourd’hui, il m’est difficile d’expliquer comment notre relation s’est développée si rapidement, et de quelle manière L. a pu, en l’espace de quelques mois, occuper une place dans ma vie.
L. exerçait sur moi une véritable fascination.
L. m’étonnait, m’amusait, m’intriguait. M’intimidait. (…) L. exerçait sur moi une douce emprise, intime et troublante, dont j’ignorais la cause et la portée. »
D. de V.
Une autofiction prenant progressivement des allures de thriller, explorant l’ambivalence entre la fidélité aux faits et l’invention, dans une atmosphère oppressante. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
Delphine de Vigan joue de la porosité des frontières qui séparent le réel et la fiction avec une conviction qui donne par instants le vertige. Nathalie Crom, Télérama.
Une œuvre d’une puissance émotionnelle infinie. Christine Ferniot, Lire.

> D’après une histoire vraie, de Delphine de Vigan, Lattès I 480 p. I 20 €
Se reporter au compte rendu de Marie-Laure DELORME
In: Revue des Deux Mondes, (OCTOBRE 2015), pp. 193-194… ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1DJxGibV1V8OmdvZ-XdZ7Kp3Y8HS3agxn/view?usp=shari...

> Par K. Moussou, P. Frey, O. de Lamberterie (Elle) : Les 39 meilleurs livre de poche du moment
6 juin 2018 - Une écrivaine, submergée par le succès de son dernier roman, et assaillie par le doute, rencontre lors d’une soirée une jeune femme avec qui elle se lie. Amie fidèle ou toxique ? Fiction ou réalité ? Ce roman haletant, que Roman Polanski vient d’adapter sur grand écran, a des faux airs du « Misery » de Stephen King, et interroge la fonction de la littérature.
—Nathalie Dupuis

> Puissante réflexion sur la pouvoir de la littérature, ce roman “d’après une histoire vraie” raconte l’emprise progressive d’une femme sur une autre femme, écrivain.
—Sabine Audrerie – La Croix

> Formidable roman, malin, machiavélique, manipulateur de lecteur, ce récit est un déchirement. Parce qu’il faut bien le lâcher de temps en temps pour dormir un peu.
—Pierre Vavasseur – Aujourd’hui en France

> L'auteur met en scène son double, secoué par le succès de son dernier roman et aux prises avec une amitié dangereuse. Une fiction qui donne le vertige.
—Nathalie Crom, Télérama

The first 150 pages of this book are a real drag, a weak story about self-indulgent and self-absorbed people that you can't possibly care about. From there on in, however, it does improve, although never reaching great heights. The author Delphine suffers a massive case of writing block and starts challenging everything she believed in. She then meets L., the woman she has always wanted to be, sophisticated, cool and beautiful. Gradually , however, L. moves from being a supportive friend to obsessive controller of Delphine's life. Things really take a downward turn when Delphine secretly tries to cure her writer's block by planning to write a book about L.'s life based on the fragments L has told her. When L. discovers this, the situation become Misery-like. The shock revelation at the end however will come as no surprise. Not a great read by any means, but if you can get through the first third of the book, it is worth continuing. It drags itself above being self-indulgent tripe by quality terse writing and cultivating a genuine interest in seeing where its going. Worthwhile in the final analysis. ( )