This is one I read some time ago and cannot recall enough about to review. ( )

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Kapuscinski-Cet-Autre/160404
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=ltQsu3EkBQ0C&hl=fr&printsec=frontcover&...
> Bibliographie : https://www.librarything.fr/catalog.php?collection=728459&view=Joop-le-philo...

> CET AUTRE. — L’Autre est un défi permanent : l’homme et la culture se construisent à son contact. Ce qui différencie l’Autre, c’est sa race, sa nationalité, sa religion. Voyez ce qui s’est passé en Suisse à propos des minarets. Les Suisses sont-ils racistes? L’explosion du nombre de musulmans chez eux a créé le sentiment d’un envahissement; l’absence de réciprocité dans les pays musulmans les agace; leurs élites politiques et intellectuelles ne sont plus en phase avec l’opinion publique. La fièvre migratoire étant devenue planétaire, le Québec sera confronté aux mêmes problèmes. Pour réfléchir à tout ça, ce livre. Dont la lecture est apaisante : l’homme est un être qui parle, disait Levinas, d’où l’importance du dialogue et de la proximité.
—Le soleil, 13 décembre 2009

> Ryszard Kapuscinski, journaliste polonais au long cours, décédé en 2007 à l’âge de 75 ans, véritable « sorcier du reportage » (dixit John Le Carré), a été correspondant pendant une trentaine d’années pour l’agence de presse officielle polonaise (PAP) en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique. Un parcours exemplaire de globe-trotter qui l’a amené à réfléchir au caractère multiculturel du monde et à la construction de l’identité, loin de considérations ethnocentriques. Son regard de Polonais, issu d’une culture minoritaire au sein d’une Europe qui s’est longtemps voulue hégémonique, n’y est sans doute pas pour rien. Cet Autre (Plon) réunit les textes de quatre conférences prononcées entre 1990 et 2004 par l’auteur d’Ébène, qui y rembourse notamment ses dettes envers la pensée du philosophe Emmanuel Levinas. S’ouvrir à l’Autre, pour lui, est un défi permanent, et « seule la bienveillance à son égard est susceptible de faire vibrer en lui la corde de l’humanité ». Une synthèse claire et vivante de la réflexion derrière les « reportages littéraires ».
—Le devoir, 16 janvier 2010

> Le monde selon Ryszard Kapuściński, par Olga Stanisławska, le 28 décembre 2015. … ; (en ligne),
URL : https://laviedesidees.fr/Le-monde-selon-Ryszard-Kapuscinski.html

> BIBLIOGRAPHIE (Voir liste complète ici.) ( )

Un regard nouveau sur le concept de l'Autre en occident, sur la manière dont l'homme occidental a abordé le reste du monde. L'auteur montre à quel point l'idée de l'Autre demeure un défi permanent pour l'esprit humain.
Une belle source de réflexion sur ce thème qui m'est cher. ( )

Il testo è breve, ma assai pregnante di riflessioni che trattano della filosofia del dialogo, di antropologia, di rispetto dell'altro-da-sè. Non in vetta ai miei interessi, ma senz'altro illuminante, con continui rimandi a pensatori e intellettuali di varie nazionalità (a me del tutto sconosciuti) . ( )

A series of lectures and essays on the topic of The Other by a Polish journalist and foreign correspondent.

The Other are those living in other lands and cultures, we know of them but don't really understand them, don't know what it means to be them or how the world looks through their eyes. They are often of another race, another skin colour, another religion.

Human civilisations can react in one of three ways to encounters with the Other: fence themselves off and build walls to keep the Other out; go to war to dominate and humiliate the Other; or open dialogue and trade to learn from the Other. The author promotes the latter course but history is littered with examples of walls and barriers, wars, colonialism and apartheid. [p.73, p.81]

"We treat the Other above all as a stranger, as the representative of a separate species, but the most crucial point is that we treat him as a threat" [p.58]. This feeds nationalism, racism and xenophobia when the Other appears in our midst, and in response the Other forms a ghetto of his own.

The modern era of communication provides new challenges. The Global Village is a misnomer because "the essence of a village depends upon the fact that its inhabitants know each other well, commune with each other and share a common fate. Meanwhile nothing of the kind can be said of society on our planet, which is more like the anonymous crowd at a major airport, a crowd of people rushing along in haste, mutually indifferent and ignorant." [p.75]

In the end, we have to communicate with the Other in order to truly understand ourselves, to see ourselves reflected from the Other's perspective, and to gain an appreciation of ourselves as a self contained being, separate from another. "I know that I am, because I know another is" [p.68].

Interesting stuff. ( )