En el barrio de Belleville confluyen todas las razas, todas las edades, todas las lenguas, todas las religiones, todos los colores, todos los perfumes, todos los oficios de tres al cuarto, todas las músicas, todos los frutos, todas las verduras, todas las cocinas de esas colinas del nordeste de París. Es un planeta en miniatura aislado de los avatares del mundo, condenado a desaparecer por obra de los promotores urbanísticos. Sólo queda una opción: oponer resistencia.
Benjamin Malaussène vuelve a estar en el vórtice de los acontecimientos: aunque angustiado por su próxima paternidad, intenta salvar de la demolición el Zèbre, el cine de Belleville donde va a exhibirse la Única Película, un filme misterioso que se proyectará una sola vez.

Benjamin and Julie are expecting a baby, Julie inherits a film-library from her godfather, Belleville's last cinema, the Zebra, is under threat, the younger members of the Malaussène family are causing trouble as usual, and Divisional Commissaire Coudrier is on the point of retirement. But of course there's also a bizarre serial-killer on the loose, being pursued by police officer/nun Sister Gervaise, and Benjamin has either gone on an uncharacteristic killing-spree himself or become the victim of an implausibly-complex plot to frame him...

Like the previous book, this is just a touch too long and too complicated. Not only does Benjamin spend far too much time apostrophising his unborn child, but there's even a point where Pennac paints himself into a corner and has to wind the story back seven chapters and start again from there, with a flimsy excuse. Not something you can get away with unless your readers and publishers already have a lot of confidence in you as a storyteller. It is still all very entertaining, and there are some great characters and some very silly bits of invention, but you can't help feeling that the series has lost a lot of its momentum by this point. Worryingly, there are still three more books to come... ( )

Quatrième de la série, et celui-là est vraiment un poil trop long. Je l'ai dévoré, certes, en quelques jours (alors que c'est un sacré pavé), mais on y perd vraiment - encore et toujours plus - le côté déluré du premier. Et puis c'est un peu trop taré pour que j'y accroche totalement, d'autant que je me rappelais assez bien de la plupart des points culminants de l'histoire (alors que dans les précédents tomes, moins. Coïncidence?).
Et, gros dommage, la couverture vend une partie de l'intrigue. C'est malin. (Pas la vignette ici-même sur goodreads, mais l'édition que j'avais, oui) ( )

BON ( )

Et si pour une fois, la tribu Malaussène s'agrandissait par le fils, et non par la mère ? Et si Malaussène, rescapé, recousu, réanimé d'un précédent épisode (La Petite Marchande de prose) décidait de sauter le pas avec sa Julie d'amour, revenue elle aussi d'encore plus loin (La Fée carabine) ? C'est vrai que d'habitude, dans la tribu, on fête une naissance à chaque fois que la mère est amoureuse : elle part vivre son amour loin des yeux mais jamais loin du coeur, et puis elle 'réapparaît', enceinte, pour repartir sitôt le petit nouveau bien arrivé. Mais cette fois, elle est revenue toute seule, désemparée et muette. Alors, c'est au tour de Ben de prendre la relève. Sauf qu'évidemment, à Belleville, ça ne peut pas se passer aussi simplement : sinon on ne serait pas chez les Malaussène... Pour la quatrième fois, Pennac nous fait la grâce de redonner vie à son héros, et comme les enfants quand Ben leur raconte des histoires, on se surprend presque à crier 'la suite, la suite !'. --Karla Manuele