Está bien. Pero no es para tirar cohetes. Muestra otra cultura desde quien la vive, y desde abajo. ( )

3.5 stars - 4 until the ending ( )

Dieses Buch des Nobelpreisträgers von 2021 ist einfach zu lesen und wunderschön geschrieben. Die Lektüre ist aber durchaus harter Stoff, denn die Hauptfigur Yusuf führt ein Leben, in dem er wenig über sich selbst bestimmen kann.
Als Junge wird er seinem "Onkel" übergeben, vermutlich zur Bezahlung väterlicher Schulden. Dort arbeitet er im Laden. Er sieht seine Eltern nie mehr. Sein "Kollege" und Freund Khalil hat das selbe Schicksal, aber da er schon älter ist und vieles durchblickt, erscheint es bei ihm noch härter. Überschattet wird dieses Buch zudem durch den deutschen Kolonialismus in Ostafrika, der gerade beginnt.
Und trotz der harten Themen liest sich das Buch irgendwie leicht, denn man kann nicht anders, als Yusuf in seinem Optimismus und seiner Tapferkeit ins Herz zu schließen und mit ihm mit zu fiebern. ( )

Je crois que j’avais été un peu vexée quand j’ai appris que le Nobel était attribué à un romancier dont je n’avais jamais entendu parler… Les éditeurs se sont empressés de republier les œuvres qu’ils avaient à leur catalogue et qui souvent été épuisées ou pas loin. J’ai donc acheté ce livre quelques semaines après l’annonce du prix, mais il m’a fallu tout ce temps et le coup de pouce du défi africain de cette année pour que je me mette enfin à cette lecture et je me demande bien pourquoi j’ai attendu tout ce temps.
Pourtant, au moment d’écrire cette note de lecture, je ne sais pas vraiment quoi dire. Non que je n’aurais pas aimé ce livre, c’est tout le contraire, mais parce que j’ai comme l’impression qu’il se suffit à lui-même. Il s’inscrit dans le genre des romans d’apprentissage, mais c’est un apprentissage de la vie bien particulier que fait Yusuf, dans cette Afrique de l’Est du début du XXème siècle. Yusuf qui croit partir en voyage avec un oncle bien plus riche que son père, mais qui comprend peu à peu que la réalité est tout autre.
Paradis, le titre est énigmatique, car c’est loin d’être un paradis que cette société est-africaine à l’orée d’être colonisée. C’est une société marquée par de fortes inégalités de richesse et de pouvoir, une société multiraciale qui n’est pas exempte de défiances réciproques, une société où l’esclavagisme est monnaie courante, bien qu’il ne soit pas toujours nommé ainsi. Dans cette société complexe, Yusuf apprend peu à peu à trouver sa place, tout en expérimentant ce que c’est que d’être un très jeune homme à la grande beauté.

Un livre complexe, fait de beaucoup de non-dits en même temps qu’il donne beaucoup à voir, et pourtant un livre étonnamment facile à lire, la plume d’Abdulrazak Gurnah semblant glisser toute seule sur le papier, à la manière de la voie d’un conteur qui nous entraîne dans un monde qui n’est plus mais qui dit beaucoup de ce que notre monde est encore. Je découvre ici un auteur très intéressant et je n’ai qu’une envie, c’est de lire d’autres titres en espérant y trouver le même plaisir et le même intérêt.

I am troubled by this book. I need more time to digest it. But I’ll share my thoughts having just completed it. In a nutshell, I wanted to be more impressed than I was. And it would be unfair to Gurnah if I did not admit to being impressed nevertheless. Yusuf, the protagonist, is sold by his father at the age of 12. Leaving behind his family and rural village, he becomes an apprentice of sorts to Aziz, a wealthy, worldly merchant in precolonial urban East Africa. The story is at once no more than and much more than a coming-of-age story. It is Africa’s story as well, at least in part. All this said, I found the end baffling for a number of reasons. I am not giving anything away by saying that it seems to me a bit forced; that what happens doesn’t quite mesh with what preceded it. The large pieces of the novel are all fascinating and all well done; I don’t think that they are woven seamlessly. For example, the story of Aziz’s wife felt “tacked on.” While well done, it didn’t work as part of and successor to all that preceded it. A troubling novel but one which has convinced me to read more of Gurnah. ( )