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Linda Lê (1963–2022)

Författare till Slander

37+ verk 197 medlemmar 3 recensioner

Om författaren

Inkluderar namnen: Linda Le, Le.. Linda, Linda Lê, Lê Linda

Verk av Linda Lê

Slander (1993) 33 exemplar
The Three Fates (1997) 23 exemplar
Lame de fond (2012) 23 exemplar
Personne (2003) 11 exemplar
Oeuvres vives (2014) 9 exemplar
Les évangiles du crime (1992) 9 exemplar
Les Aubes (2000) 8 exemplar
In memoriam (2007) 8 exemplar
Autres jeux avec le feu (2002) 7 exemplar
Les dits d'un idiot (1995) 6 exemplar
Cronos (2010) 6 exemplar
Par ailleurs, exils (2014) 4 exemplar
Toter Buchstabe (1999) 3 exemplar

Associerade verk

La Bible (1990) — Förord — 25 exemplar

Taggad

Allmänna fakta

Födelsedag
1963-07-13
Avled
2022-05-09
Kön
female
Nationalitet
Vietnam (birth)
France
Födelseort
Dalat, Vietnam
Bostadsorter
France

Medlemmar

Recensioner

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Le-Oeuvres-Vives/622178

> OEUVRES VIVES, par Linda Lê (2014, Christian Bourgois, Broché, 333 pages). — Un jeune journaliste parisien, de passage au Havre, découvre un livre d'un écrivain nommé Antoine Sorel, qui se trouve avoir toujours habité cette ville. Le lendemain de cette découverte, si importante dans sa vie de lecteur, le jeune journaliste apprend la mort de l'écrivain, qui s'est suicidé à l'âge de quarante-cinq ans. Sans se dire qu'il y a un « mystère Sorel », le jeune admirateur décide de mener l'enquête et de retrouver ceux qui avaient été proches de Sorel pour les interroger, certain qu'en rassemblant les témoignages il réussirait à écrire un livre d'hommage, à faire le portrait de celui qu'il considère déjà comme un créateur inclassable. Des amis du mort, un de ses frères, son père, des femmes qu'il a connues, tous accepteront de parler, et le jeune journaliste, régulièrement, se rendra au Havre, découvrant ainsi la ville natale de Sorel. Il enregistrera les propos des témoins et cherchera jour après jour à mener à bonne fin la tâche qu'il s'est fixée, quoiqu'il se heurte à bien des difficultés.
Portrait d'un écrivain en rupture avec le monde dans lequel il vivait, enquête sur un fils qui a peut-être souffert d'être condamné par son père, tombeau d'un homme perdu qui a marqué la vie de plusieurs femmes, ce livre est aussi une interrogation sur un sécessionniste qui a choisi un cheminement solitaire mais a quand même laissé de profonds souvenirs chez ceux qui ont croisé sa route et qui, presque tous, rendent hommage à son art, qu'ils l'aient compris ou pas.
Johnny Gimenez (Culturebox)
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Joop-le-philosophe | 1 annan recension | Jan 18, 2019 |
J’ai entendu parler de ce livre pour la première fois dans l’émission du samedi après-midi, animée par Christophe Ono-Dit-Biot, sur France Culture. L’auteure parlait très bien de son livre. En plus, je l’avais beaucoup vu passer sur la blogosphère, sans jamais avoir découvert sa plume.

Comme je le vous disait dans un précédent billet, je suis plutôt déçue mais je pense que cela vient surtout de la manière dont j’ai découvert le livre et qui a façonné ma manière de le lire.

L’histoire est très tentante. Un journaliste, qui couvre les évènements culturels pour son journal, découvre lors de son passage au Havre un livre d’un auteur qui lui est complètement inconnu, Antoine Sorel. Il le lit dans la nuit subjugué par sa découverte et décide d’écrire un livre sur lui, lui qui n’a toujours écrit des articles. Il veut le rencontrer mais le problème est que l’auteur vient juste de se défenestrer. Le journaliste part alors à la rencontre de ses proches pour savoir qui était l’auteur en réalité.

Antoine Sorel était un homme particulier, qui buvait beaucoup, que de vivre dans la pauvreté ne dérangeait pas, écrire était son seul mode de survie. C’était donc un solitaire, mais qui a toujours gardé le contact avec ses deux frères. Il a par contre rompu les ponts avec son père, fils d’un immigré vietnamien, qui ne supportait pas les « jaunes » et dont le seul but est d’être un bon Français. Il a aimé, plusieurs fois, s’est même marié avec une femme qu’il n’aimait pas mais qui voulait le sauver de ses démons. À travers cette approche rapide de la personnalité d’Antoine Sorel, il est facile à mon avis de se rendre compte que le journaliste n’arrivera pas à saisir qui était vraiment Antoine Sorel. Secret, l’auteur a tout mis dans ses livres. Il suffit de lire et on peut savoir qui il était. Il faut juste savoir lire.

Même en faisant cela, on (le journaliste entre autre) n’arrive pas à comprendre comment l’auteur peut le toucher autant. Il croit le comprendre mais la manière dont est rédigé le livre, on sent que ce n’est pas vrai. Pour cela, le livre de Linda Lê est vraiment sublime. Elle offre un magnifique roman sur le lien entre l’auteur et son œuvre, entre le lecteur et l’œuvre et entre le lecteur et l’auteur. Elle montre tout le côté magique de l’affaire : un inconnu arrive à toucher un inconnu, même à marquer sa vie, mais cette relation entre deux hommes est toujours par l’intermédiaire du livre. Si vous cherchez un livre sur la littérature, ce livre est vraiment excellent.

J’en viens à ce qui m’a déçue maintenant. Je n’ai entendu qu’une voix, celle du journaliste. Les témoins dont ils rassemblent les souvenirs ne s’expriment qu’à travers lui, n’ont pas réellement de vie concrète pour le lecteur alors que certaines paroles sont censées être directes. On a toujours l’impression d’une retranscription. Ce qui me fait dire cela, c’est que pendant tout le livre, la narration est faite avec un style emphatique, trop joyeux ou trop déprimé, qui sonne faux la plupart du temps car il donne l’impression que le journaliste se regarde avoir des sentiments, et écrire même. C’est un journaliste parisien, mais quand même. Ce style là, je l’associe à la manière dont Christophe Ono-dit-Biot présente ses émissions de radio (quand il était chroniqueur au Bateau Livre, je ne me rappelle pas qu’il était comme cela). Il est toujours trop à mon goût. Ce qui fait que je n’ai pu m’empêcher d’entendre sa voix et pas celle de Linda Lê. Cela m’a donné l’impression de lire un roman autobiographique (en plus, lors de l’émission radio, il a dit qu’il était du Havre). J’ai eu l’impression de voir un côté fabriqué, que je n’aurais pas vu si j’avais découvert le livre autrement. En tout cas, je le pense.

Linda Lê a cité au cours de l’émission un livre de Nabokov qui m’intéresse bien, La vraie vie de Sebastian Knight, qui porterait sur le même thème.
… (mer)
½
 
Flaggad
CecileB | 1 annan recension | Dec 25, 2014 |
It is difficult for me to know what to say about this intense, angry, bitter, sad, language-obsessed, and brief novel by Linda Lê, a Vietnamese writer who moved to France in 1977, at the age of 14. It is the intertwined stories of three young Vietnamese women who were brought to France as children by their grandmother, known as "the Jackal": two sisters and a cousin. In fact, none of the major characters has a name: the main narrator, the cousin, is called "Southpaw" because she has had one hand amputated (we never find out how), and the two sisters are known by such names as Potbelly (for the elder, who is pregnant) and Cutie (for the younger, who is most recognized for her beautiful legs). The sisters, against the advice of the cousin, are arranging to bring their father, known as King Lear, from Saigon for a visit so he can see how successful they have been since they were stolen from him and brought to the west.

This is about as straightforward as I can be, because the novel itself is convoluted, full of multilingual wordplay (amazingly, as far as I can tell, translated into English), mythological and literary references, words I never heard of, witches and other supernatural beings, and coded language. To add to the intensity, there are no paragraph breaks, although it is broken into sections. As far as I can tell, it is not just about the razor-sharp depictions of the characters, but also about the intersection of cultures and the aftermath of the war and the takeover of the south by the north.

Not only did a lot of The Three Fates go right by me, but there were many times when I was reading it that I wondered why I kept on going. It is a very impressive work, and Lê is a remarkably talented writer, but I'm not entirely sure I enjoyed it.
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5 rösta
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rebeccanyc | Aug 29, 2010 |

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