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La Pratique du Zen

av Taisen Deshimaru

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Libro que recoge las enseñanzas del monje zen Taisen Deshimaru, orientada especialmente al público europeo.
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LA PRÁCTICA DEL ZEN

PRESENTACIÓN

¿Qué es nuestra vida? No tenemos tiempo de vivir. La maquina
nos engulle más que nos libera. Ni el hambre ni la guerra
han desaparecido de la superficie del globo. Combatimos nues
tra inquietante condición a base de somníferos y televisión.
El bienestar del nicho mental que nos rodea debilita nuestro
cuerpo y la fatiga urbana nos sobreexcita los nervios. El progreso
hace las veces de religión y el dinero de sacramento. La
preocupación nos corroe, la congoja nos acaricia. Dormimos
mal por la noche. De dia no estamos despiertos del todo.
Pensamos en naderias, pensamos demasiado, no cesamos de
pensar. Ni siquiera tenemos tiempo de respirar. Además el aire
que respiramos comienza a ser tóxico, el agua que bebemos
contaminada, la tierra que habitamos superpoblada. El
sentimiento de supervivencia preside cada instante y amenaza
bajo el ahogo de las formas de vida sobre el planeta y la
autodestrucción atómica. Falta energía; no únicamente la que
procede de la madera, carbón o petróleo, sino también la forma
más sutil, el resorte para hacer frente a la situación. ¡Y qué
situación! Un doloroso viaje entre el nacimiento y la muerte,
un relampagueo de conciencia, fulguración breve, como la
Chispa que salta del silex o el astro aparecido en la noche.
¿Por qué estamos en la Tierra? Hemos perdido los orígenes...
  FundacionRosacruz | Jun 21, 2018 |
La práctica del Zen

La mejor guía para introducirnos al Zen, la disciplina de la paz y la armonía interior.
  URBEZCALVO | Feb 23, 2018 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Deshimaru-La-Pratique-du-Zen/140081
> Levincent (Amazon) : https://www.amazon.fr/review/R2BE219FA1T3BC/
> sangha biblio : http://infosanghachambery.n.i.f.unblog.fr/files/2014/05/sangha-biblio1.pdf

> Taisen Deshimaru en Europe

Par Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'occident, Albin Michel (pp. 278-84)

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un moine zen japonais du nom de Tai Sué parcourut l’Europe en long et en large, convaincu que le bouddhisme Mahâyâna et la pratique du Zen étaient des aliments spirituels dont les Européens avaient grand besoin. Il ne suscita aucune conversion et dut même renoncer à son projet de fondation d’un institut bouddhiste dans une grande capitale européenne. Il avait cinquante ans d’avance sur l’Histoire.

Au début de l’été 1967, Jean-Pierre Schnetzler, qui s’est installé comme médecin psychiatre et psychanalyste à Grenoble, et qui continue de pratiquer quotidiennement la méditation, reçoit un appel d’un ami kinésithérapeute : « Qu’est-ce que je fais : un moine bouddhiste japonais qui ne parle pas un mot de français vient d’atterrir chez moi et je l’ai installé dans une caravane au fond de mon jardin...? » Thomas Roldes fait partie d’un groupe d’adeptes du « Zen macrobiotique », une forme d’alimentation entièrement basée sur le riz. L’année précédente, au cours d’un séjour au Japon avec ce petit groupe, il a fait la connaissance de Taisen Deshimaru. L’homme était peu banal et avait immédiatement conquis les Français par son extraordinaire charisme.

Depuis sa rencontre à l’âge de dix-huit ans, en 1932, avec un moine zen errant - Kodo Sawaki, qui devint son maître -, Taisen Deshimaru n’avait qu’un désir : devenir moine zen. Son maître l’en dissuada et l’engagea à se marier et à vivre de la manière la plus séculière qui fût. Deshimaru adopta néanmoins la pratique quotidienne de zazen et suivit les conseils de son maître. Après la guerre, il renouvela sa demande. En vain. Ce n’est que sur son lit de mort, en décembre 1965, que Kodo Sawaki consentit enfin à transmettre l’ordination à son disciple... qui avait dépassé la cinquantaine. Peu de temps après, ce dernier rencontra le groupe de Français et leur avoua son intention de quitter un jour le Japon pour enseigner le Zen aux États-Unis. À tout hasard, Thomas Roldes lui laissa son adresse grenobloise. Mais quelle ne fut pas sa stupeur de voir le moine zen débarquer chez lui quelques mois plus tard, sans un sou en poche, et avec pour seul bagage son zafu, son kesa et les carnets de notes de son maître. Abandonnant son métier (il était économiste), sa femme et ses trois grands enfants, il avait pris le bateau, puis le Transsibérien à destination de l’Europe. Comme Susuki-rôshi, Taisen Deshimaru était âgé de cinquante-trois ans lorsqu’il foula le sol français. Il pensait juste faire étape en France avant de gagner les États-Unis.

Devant un auditoire clairsemé, ameuté en plein été par Thomas Roldes et Jean-Pierre Schnetzler, il donne ses premières conférences françaises à Grenoble dans un anglais presque incompréhensible, heureusement traduit. À l’automne, il décide de se rendre dans la capitale et s’installe dans l’arrière-boutique d’un magasin de diététique, dormant à même le sol et faisant des massages japonais pour subvenir à ses maigres besoins. Quelques mois plus tard, il s’installe dans la banlieue parisienne au centre de Gretz, chez René Joly. Gagnant de plus en plus de disciples, conquis par sa personnalité et sa manière extrêmement simple et efficace d’enseigner la pratique de zazen, Taisen Deshimaru fonde en 1970 une première association intitulée Association Zen d’Europe, qui se transforme en 1979 en la désormais célèbre Association Zen internationale. Pratiquant et enseignant zazen dans des appartements privés devenus vite trop étroits, il fonde en 1972, rue Pemety, à Paris, le premier dôjô zen sur le sol français. Dès lors, les fondations de dôjôs se multiplient à travers toute l’Europe. D’une vingtaine en 1972, cinq ans seulement après son arrivée en France, ils dépassent la cinquantaine à travers une dizaine de pays en 1977. Plus de cent dôjôs auront été fondés à sa mort, survenue en 1982. Actuellement, on en compte près de deux cents, dont un peu moins de la moitié sur le sol français. En 1980, Taisen Deshimaru a également inauguré le plus grand temple Sôtô zen du monde, La Gendronnière, dans un domaine de quatre-vingts hectares, en Touraine, qui rassembla durant l’été 1981 environ mille cinq cents personnes venues de toute l’Europe pour pratiquer zazen six heures par jour et suivre ses enseignements. Depuis son décès, des sessions continuent d’y avoir lieu chaque été, dirigées par ses anciens disciples, et rassemblent encore plusieurs centaines de personnes d’une quinzaine de nationalités différentes.

Il semble que le formidable succès de Taisen Deshimaru tienne d’une part à sa personnalité magnétique et à son talent de pédagogue, d’autre part à la primauté absolue qu’il accorde à la pratique de zazen et à sa dénonciation de l’intellectualisme et du formalisme religieux. « L’essence du bouddhisme se trouve dans la pratique du zazen, écrit-il. Sans la pratique de zazen, il n’y a pas de Zen [...]. Un beau temple où l’on ne pratique pas n’est qu’un temple à touristes, à cérémonies, un vrai cimetière. Sans la méditation, les livres sur le Zen ne valent rien. Mais si vous pratiquez zazen, même sans temple, c’est le vrai Zen, même si vous n’êtes pas moine, même si vous vous trouvez dans une prison. Zazen, c’est la respiration juste, l’état d’esprit juste, la posture vraie. Ce n’est pas arrêter les pensées, mais les laisser passer en revenant toujours sur la posture pour l’empêcher de se relâcher. Car si l’on se concentre sur la respiration et sur la posture, alors l’attitude de l’esprit devient automatiquement correcte et la sagesse se manifeste inconsciemment [1]. »

De fait, rien n’est plus important aux yeux de maître Deshimaru que de tenir une bonne posture. Sans cette attention constante portée à celle-ci, aucun progrès ne saurait s’effectuer.

Auteur prolixe - une quinzaine d’ouvrages et de traductions -, mais aussi calligraphe, Taisen Deshimaru était une force de la nature, dotée d’une énergie qui semblait inépuisable. Sa fin, toutefois, fut douloureuse. Atteint d’un cancer du pancréas, il refusa pendant plusieurs semaines, comme nous l’a rapporté son médecin personnel, d’admettre la réalité de sa maladie. Il avait en effet déclaré à maintes reprises en public que le cancer était une affection liée à l’« attachement à l’ego » et qu’une « bonne pratique de zazen » était la meilleure manière d’en être préservé. Réalisant brutalement la gravité de son mal, il rentra précipitamment au Japon et y décéda quelques jours seulement après son arrivée.

La crise de succession à l’AZI fut dramatique et provoqua de nombreuses dissidences. Maître Deshimaru n’avait en effet donné la transmission (Shihô) du dharma à aucun de ses disciples, pensant le faire à son retour du Japon en compagnie de maître Narita, l’un des successeurs de son ancien maître, Kodo Sawaki. Mais la majorité des disciples refusait à présent de recevoir la transmission des mains de qui que ce fût d’autre. Cinq disciples parmi les plus anciens, se tournèrent cependant vers maître Narita pour recevoir la transmission sans laquelle il est impossible, selon la règle en vigueur au Japon, de transmettre l’ordination zen et d’accueillir de nouveaux disciples dans la sangha. Ces derniers quittèrent donc l’AZI et fondèrent leur propre dôjô, dont celui de Fausto Guareshi, en Italie, allait connaître un important rayonnement. Refusant de recevoir la transmission de maître Narita, les principaux responsables de l’AZI demeurèrent dans un no man’s land institutionnel jusqu’en 1984, date à laquelle trois d’entre eux [2], élus par un vote, décidèrent finalement de la recevoir des mains de maître Niwa Zenji.

Tous ces débats, souvent passionnels, traduisaient en fait le profond malaise de la plupart des disciples occidentaux de Deshimaru devant les questions d’ordre institutionnel et leur relation avec la tradition japonaise. Tant que leur maître était vivant, la tradition, c’était lui. Du jour où il disparut, beaucoup ne savaient plus très bien quelles étaient leur place et leur identité au sein de la communauté bouddhiste. Mais ce malaise reflétait aussi l’ambiguïté de la position institutionnelle de Taisen Deshimaru lui-même, parti pour l’Europe sans avoir reçu la transmission et qui avait entretenu chez ses disciples une certaine défiance envers les autorités japonaises, qu’il jugeait sévèrement. Dans un premier temps, ces dernières avaient également pris leurs distances avec un homme qu’elles considéraient le plus souvent comme un dangereux aventurier. Ce n’est qu’en 1975, une fois le succès de sa mission en Europe devenu manifeste, que les autorités japonaises lui avaient accordé la transmission officielle, faisant de lui un maître traditionnel habilité à donner l’ordination.

En 1992, dix ans après la mort de Deshimaru, Roland Rech, alors président de l’AZI, écrivait au sujet des liens de son association avec le Japon : « Il n’y a aucun lien de dépendance à l’égard de l’organisation du Zen au Japon qui est devenu, pour son malheur, une structure cléricale plutôt figée, occupée davantage par les rites que par la pratique vivante de zazen [3]. » Bref, la transmission a été assurée de manière formelle, ce qui permet notamment à l’AZI d’être considérée en France comme un courant bouddhiste « traditionnel », mais ses responsables s’estiment comme totalement libres et autonomes vis-à-vis de toute institution ou autorité extérieure, dont ils ne veulent dépendre à aucun prix. La situation se complique encore du fait que certains disciples de Deshimaru, n’ayant pas reçu la transmission, continuent de donner l’ordination !

Par-delà ces questions importantes du rapport à la tradition, sur lesquelles nous revenons dans notre étude sociologique [4], reste la personnalité complexe et controversée de Taisen Deshimaru. « De lui irradiait une énergie magnétique, intense, incandescente même, à laquelle nul ne pouvait rester insensible, se rappelle Jacques Brosse, écrivain, spécialiste du Zen et disciple de Deshimaru. Ses emportements, son implacable détermination, la rudesse de son langage toujours direct le faisaient redouter et parfois choquaient. Mais après s’être mis en colère, Sensei éclatait d’un bon rire et vous invitait à trinquer. Comment lui en aurait-on voulu ? Il touchait juste, toujours au point sensible qu’il avait aussitôt détecté et l’on avait vite fait de comprendre que son apparente brutalité était au fond compassion. Il épuisait son entourage qui s’en plaignait, grognait, mais suivait toujours cet implacable meneur d’hommes. Ceux qui avaient étudié l’histoire du Zen reconnaissaient en lui l’“homme libre”, D'homme vrai sans situation” des maîtres du tch’an chinois, le digne héritier des Ma-tsu, des Houang-Po, des Lin-tsi [5]. »

Maître atypique, mais parfaitement accompli pour ses disciples, il a toujours été critiqué par d’autres bouddhistes occidentaux qui lui reprochaient notamment son penchant excessif pour les femmes et l’alcool. Ainsi Jean-Pierre Schnetzler, qui fut cinq ans son disciple avant de prendre ses distances et de rejoindre Kalou rinpoché, brosse de lui ce portrait plus contrasté.

« C’est un homme qui avait de grandes qualités : un dévouement, une force, une énergie, une générosité indiscutables. Il avait beaucoup d’humour et était d’une grande humanité. D a enseigné la méditation à un moment où personne ne le faisait et a répondu à un grand besoin. En même temps, c’était un peu trop à mon goût un intégriste de la “posture”, et probablement pas un exemple d’abstinence. D était sans doute plus facile pour certains disciples de l’imiter en buvant du whisky... ce qui est quand même très loin d’épuiser la sagesse du Zen! »
__________________
1. Taisen Deshimaru, Questions à un maître zen, Albin Michel, 1984, pp. 149-150.
2. Roland Rech, Stéphane Tibault, Étienne Zeisler.
3. Revue Sangha, 1992, n° 3, p. 44.
4. Frédéric Lenoir, Le Bouddhisme en France, Fayard, 1999, pp. 284 sq ; 330 sq.
5. Jacques Brosse, Zen et Occident, Albin Michel, 1992, p. 168.
  Joop-le-philosophe | Nov 25, 2016 |
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  rouzejp | Sep 2, 2015 |
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